Actu cinéma sur Nicole Courcel, Hardy Krüger, Patricia Gozzi et sur Cybèle ou les dimanches de ville d'avray.

Par Fabrice Laroche - Publié le dans Actus Cinéma > Films Comédie Cybèle ou les dimanches de ville d'avray : film culte aux Etats-Unis, malgré son thème ambigu- Note 5/5 sur 2 votes - 2469 lecteurs.

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"Cybèle ou les dimanches de Ville d'Avray", édité en DVD en France et aux Etats-Unis 50 ans après avoir reçu l'Oscar du meilleur film étranger, est un film culte outre-Atlantique, malgré un thème ambigu : la relation platonique entre un homme de 35 ans et une fillette de 12 ans.

Tourné en 1962 et inspiré d'un livre de Bernard Eschassériaux, "Cybèle" dépeint l'amitié amoureuse de deux écorchés vifs: Pierre, 35 ans, ancien pilote traumatisé par les combats en Indochine, et Cybèle, 12 ans, rebaptisée Françoise par les soeurs de l'institut catholique de Ville d'Avray, où son père la dépose un soir avant de quitter la France.

Pierre (Hardy Krüger) est amnésique, il ne parvient pas à s'intégrer au monde malgré l'amour que lui porte sa compagne, une infirmière (Nicole Courcel) qui l'a soigné à son retour d'Asie.

Cybèle (Patricia Gozzi), dont la mère est morte, n'a plus de famille et se sent abandonnée. Les deux personnages se croisent sur un quai de gare et Pierre se fait ensuite passer pour le père de l'enfant, auprès des religieuses, pour venir la chercher tous les dimanches après-midi.

Le sujet est encore plus délicat aujourd'hui qu'il ne l'était à l'époque.

La relation entre l'adulte --ramené à l'état d'enfance en raison de son amnésie et ses troubles mentaux-- et la fillette reste platonique et le réalisateur, Serge Bourguignon, ne frôle jamais le scabreux. "C'est une histoire d'amour très pure" entre deux êtres en marge de la société, déclare-t-il aujourd'hui. "Pour moi il n'y avait aucune ambiguïté".

Lorsqu'ils se retrouvent au bord des étangs de Ville d'Avray, Pierre et Cybèle jouent à entrer dans un monde fictif, dont le sésame est une pierre lancée dans l'eau. Si la compagne et un ami de Pierre tentent de comprendre les liens qui unissent ces deux êtres, la société va bientôt les condamner.

Cette relation entre deux exclus, un homme adulte et une toute jeune fille, évoque parfois "La drôlesse" de Jacques Doillon (1979), qui racontait le kidnapping d'une fillette de 11 ans, maltraitée par sa mère, par un jeune homme de 20 ans, lui aussi rejeté par sa famille.

Outre une atmosphère tour à tour onirique --au bord des étangs-- et étouffante --lorsque Pierre est avec d'autres adultes--, le film bénéficie d'une excellente direction d'acteurs et d'un superbe noir et blanc, oeuvre de Henri Decaë, chef opérateur des grands noms de la Nouvelle Vague. La musique est signée Maurice Jarre.

Découvrez un extrait en VF de Cybèle ou les dimanches de Ville d'Avray, en haut de l'article.

Source : AFP

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