Photo de Mathieu Bejot à propos du  film cinéma Apocalypse et publiée le 09 Oct. 2014 à 13:08:57

Actu cinéma sur Mathieu Béjot, Isabelle Clarke, Daniel Castelle et sur Apocalypse.

Par Fabrice Laroche - Publié le dans Actus Cinéma > Stars & Cinéma Apocalypse : le genre documentaire français tient bon face à la concurrence internationale- Note 5/5 sur 1 vote - 1563 lecteurs.

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Les exportations de documentaires français augmentent mais face à une concurrence internationale accrue, les réalisateurs créent de nouveaux formats plus spectaculaires, comme les séries Apocalypse, grands succès de ces dernières années.

En 2013, les ventes de documentaires français à l'international ont encore augmenté (+3,7%), pour atteindre 30,8 millions d'euros, informent le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) et TV France International (TVFI) dans leur bilan 2014 sur l'exportation des programmes audiovisuels français, publié en septembre.

La hausse des ventes (+182% depuis 1993) est d'abord imputable à l'augmentation du nombre d'heures de documentaires produites (+168% depuis 1997).

Les documentaires étrangers ont pris une place plus importante, ont dit lundi des spécialistes du secteur lors d'une rencontre organisée par la Société civile des auteurs multimédia (Scam).

"Aujourd'hui, sur un même sujet, une chaîne danoise peut trouver un très bon documentaire mexicain qu'elle va préférer au français. C'était plus improbable il y a 5 ou 10 ans", illustre Mathieu Béjot, délégué général de TVFI, l'association des exportateurs de programmes français.

Ces dernières années, la part des documentaires français coproduits ou prévendus à l'étranger a même reculé, attestant d'une plus grande difficulté à s'exporter.

"La concurrence s'est durcie", confirme la Scam dans un récent rapport, qui souligne que "le marché en Europe s'est rétréci sur les grandes chaînes", les plus rémunératrices.

"La France fait toujours partie du peloton de tête mais il y a un boom de la production en Asie et en Amérique latine", complète Mathieu Béjot.

Pour autant, ces mêmes régions sont de nouveaux marchés pour les documentaires français. L'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord ne représentaient plus que 62% des exportations en 2013, contre 83% en 2004. Au cours de la même période, la part de l'Asie et de l'Océanie est passée de 5% à 15%.

Les documentaires unitaires, qui restent la norme, séduisent de moins en moins les chaînes de ces pays.

Elles privilégient de plus en plus les séries documentaires -- afin de fidéliser les téléspectateurs -- ou "les programmes événementiels autour d'une date anniversaire avec une production haut de gamme capable de créer l'évènement", disent le CNC et TVFI.

- Des champions de l'exportation -

Leur rapport cite l'exemple de la série d'Isabelle Clarke et Daniel Castelle, "Apocalypse la 1ère Guerre mondiale", qui a rencontré un large succès au printemps.

En 2009, les deux Français avaient signé une autre série événement: "Apocalypse la 2e Guerre mondiale", diffusée depuis dans 165 pays.

D'autres réalisateurs ont aussi revu leurs formats pour mieux s'exporter. "On s'adapte en allant vers plus de séries documentaires", dit Mathieu Béjot.

Ci-dessous, la bande-annonce de "Apocalypse la 2e Guerre Mondiale" :

"La France comporte une poignée de champions de l'exportation de documentaires et rivalise grâce à eux avec les territoires leaders, le Royaume-Uni à travers les productions et coproductions BBC, et les États-Unis", rapporte une étude menée par le cabinet The Wit pour la Scam.

Les spécialités françaises à l'exportation -- l'histoire, la nature et l'investigation -- permettent à la France de tenir son rang.

Les documentaires d'investigation et de décryptage "Sport, Mafia et Corruption", diffusé en 2012, et "Déchets: le cauchemar du nucléaire", en 2009, ont trouvé un large écho international.

En revanche, les sujets de société peinent souvent à franchir les frontières, surtout si les experts interrogés sont tous français.

"Le film a plus de chances de voyager s'il est conçu pour, dès le départ, tant dans le financement que dans l'écriture. Mais tous n'ont pas vocation à s'exporter", relativise Mathieu Béjot.

Pour autant, les revenus tirés de l'exportation influent sur la qualité même des documentaires.

"Qui dit préfinancements internationaux dit davantage de moyens pour le film, pour sa qualité artistique, pour produire une musique originale...", analyse la Scam.

"Autant d'éléments qui alimentent un cercle vertueux d'intérêts internationaux", conclut-elle.

Source : CNC / TV France International / AFP

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