En marge du Festival de Cannes, la Semaine de la critique s'impose comme le tremplin de la jeune génération de réalisateurs, mais aussi des critiques de cinéma de demain: les "talents critiques".
Du 14 au 22 mai, quatre jeunes journalistes sélectionnés sur le volet y font également leurs armes, dévoilant les coulisses de l'événement. Leur premier constat : les stagiaires, petites mains souvent peu connues du public, sont devenus incontournables.
A quelques heures du démarrage de la Semaine de la critique, l'équipe permanente est complétée par une petite armée de fans de cinéma : les stagiaires. Trente jeunes bénévoles français, belges, canadiens ou américains, pour beaucoup des étudiants en cinéma, identifiables à leur marinière "so French".
Leur mission: faire en sorte que l'événement se déroule au mieux ou mettre un peu d'huile dans les rouages pourtant déjà bien rodés d'une organisation qui affiche 54 ans d'existence. Premiers visages du festival, ils se doivent d'être polis, souriants et bien sûr efficaces.
A eux de canaliser les spectateurs, VIP ou simples cinéphiles, et d'accueillir les réalisateurs venant présenter leur film. Ils viennent glaner à Cannes un peu d'expérience professionnelle et surtout approcher les monstres sacrés du cinéma qui les font rêver et qui composeront peut-être l'affiche de la sélection officielle de demain.
Nul d'entre eux n'a oublié que c'est ici que Gaspar Noé ou encore Alejandro González Iñárritu se sont imposés sur la scène internationale; ou qu'en 1993 Guillermo del Toro, y présentait son premier long-métrage Cronos, Grand Prix de la Semaine de la Critique.
Depuis, le talent du réalisateur de Hellboy et du Labyrinthe de Pan (en compétition au Festival de Cannes 2006) a été confirmé. Pour preuve, hier soir c'est en tant que membre du jury du 68ème Festival de Cannes que le réalisateur et producteur mexicain montait les marches.
Les Talents Critiques de la Semaine de la Critique, Cannes 2015.
Source : AFP
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