Photo de Chris Evans à propos du  film super héros Captain America 2 et publiée le 22 Mars 2014 à 16:22:04

Actu cinéma sur Scarlett Johansson, Anthony Mackie, Chris Evans, Sebastian Stan et sur Captain America 2.

Par Fabrice Laroche - Publié le dans Actus Cinéma > Films Super Héros Captain America 2 : Chris Evans pris au piège d'un thriller politique façon 70's- Note 0/5 (aucun vote) - 2562 lecteurs.

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Captain America est de retour sur les écrans dans "Le soldat de l'hiver", un thriller paranoïaque dans la lignée des grands films politiques des années 70, visant à "déconstruire l'essence même" du super-héros historique de l'écurie Marvel.

L'opus 2 des aventures de Steve Rogers, qui sort mercredi en France et en Belgique (le 4 avril en Amérique du Nord), a été confié aux frères Russo, qui changent résolument de registre après s'est consacrés pendant dix ans à la comédie télévisée.

Car il n'y a rien de foncièrement comique dans "Captain America, le soldat de l'hiver", qui suit chronologiquement le carnage qui clôturait "Avengers" (2012).

Steve Rogers, alias Captain America (Chris Evans), est maintenant installé à Washington, où il s'habitue comme il peut au monde moderne, lui qui fut plongé dans un long sommeil après la Seconde Guerre mondiale et se retrouve brutalement plongé dans le 21e siècle.

"Le film déconstruit ce qui fait l'essence même de ce personnage, ce qui fait de lui un héros", explique Joe Russo à l'AFP. "Ce qui nous intéressait, c'était l'histoire tragique de cet homme qui s'endort dans les années 40 et se réveille 70 ans plus tard. Toutes les choses et tous les gens qu'il connaissait ont disparu, tout a changé. Il y a vraiment du pathos et de la tragédie là-dedans".

Solitaire et mélancolique, Captain America -- interprété par le sculptural Chris Evans -- se retrouve mêlé à un complot d'envergure mondiale impliquant les autorités elles-mêmes. Une réalité troublante pour ce coeur pur, habitué à voir le monde en noir et blanc, et guère à l'aise en zone "grise". Il n'aura pour alliés que la Veuve Noire (Scarlett Johansson) et le Faucon (Anthony Mackie).


Chris Evans et Scarlett Johansson dans "Captain America, le soldat de l'hiver".


"C'est un personnage fidèle à ses principes, et c'est ce qui le rend universel", explique Joe Russo. "Et ces principes sont simples: Je ferai passer le bien et la justice avant mon propre bien-être. C'est un personnage désintéressé".

Mais dans les années 40 -- toile de fond du premier opus de "Captain America: First Avenger" (2011) -- quand "le monde entier était contre les nazis, le mal était facile à identifier. C'est moins clair pour lui dans le monde moderne, car il n'est plus très sûr que ses principes sont encore valables. Il ne sait pas qui sont les bons et qui sont les méchants", dit-il.

Qui plus est lorsqu'il découvre que son principal adversaire, l'implacable "soldat de l'hiver" (Sebastian Stan), n'est autre que son meilleur ami, un "fantôme" ramené comme lui des années 40.

Pour raconter leur histoire, les réalisateurs se sont inspirés des grands classiques politiques des années 70, comme "Les hommes du président" et "Les trois jours du Condor", dont ils ont repris l'esprit mais aussi l'acteur, Robert Redford, qui campe ici un excellent haut responsable de la défense nationale aux motivations douteuses.

La référence aux années 70 "nous semblait pertinente car la situation politique mondiale est aujourd'hui extrêmement complexe" et l'image des Etats-Unis paraît souvent brouillée, observe Anthony Russo.


Sebastian Stan dans son rôle du "Le Soldat de l'hiver".


"Cela va très bien à Captain America, qui ne symbolise pas tant les Etats-Unis que les valeurs fondamentales que l'on qualifie d'américaines. Et si nous tournons le dos à notre nature, à ce que nous sommes censés représenter en tant que nation dans le monde, qui mieux que Captain America peut reprendre les choses en main ?", affirme-t-il.

Chris Evans, qui a connu la notoriété grâce à la combinaison moulante et au bouclier indestructible de Captain America, affirme être comblé par le rôle. "Si j'avais dit non à ces films, cela aurait été la plus grosse erreur de ma vie", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Beverly Hills.

"Ce serait un cauchemar d'être enfermé dans un contrat pour faire des films dont vous n'êtes pas fier" dit-il. "Mais tout ce que touche Marvel se transforme en or. Et à chaque fois que vous embarquez avec eux, vous savez que vous allez faire quelque chose de qualité. C'est gratifiant à tous le niveaux".

Source : AFP.

Sur Twitter : @CaptainAmerica

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