Souvent labélisé gamin de Trappes (Yvelines), Omar Sy a réussi à s'imposer au sein de la famille du cinéma français, comme son camarade et ami d'enfance Jamel Debbouze.
Sa troisième collaboration avec le duo de réalisateurs formé par Eric Toledano et Olivier Nakache, dans le succès Intouchables, lui a permis de ravir le César du meilleur acteur, au détriment de Jean Dujardin donné grand favori.
Lancé dans l'univers des médias dans la second moitié des années 90, sur Radio Nova, Omar Sy est devenue un visage emblématique de Canal+, avec Fred Testot, grâce à des pastilles comme Le Cinéma de Jamel, Le Visiophone ou Le Service après-vente des émissions, qui ponctue Le Grand Journal de Canal+ depuis 2006.
Un succès transcrit sur scène à de multiples reprises, toujours avec son camarade de jeu. D'origine sénégalaise et mauritanienne, le comédien a placé, presque malgré lui, la diversité au coeur du palmarès des César. Son interprétation dans Intouchables, comédie-phénomène aux 19 million d'entrées, lui a permis de jouer avec son image banlieusarde, tout en affichant assez de nuances pour lui assurer une belle carrière, dans tous les registres, loin des clichés.
"Je ne veux pas être le Noir à la mode", martelait-il dans une interview accordée à L'Express avant les César. Omar Sy fait déjà montre ce leitmotiv. Plus tard dans dans l'année, il sera à l'affiche de De l'autre côté du périph, film policier qui l'opposera à Laurent Lafitte en policier de la brigade financière.
Il doit tourner prochainement sous la lentille de Michel Gondry, dans une adaptation de L'Ecume des jours de Boris Vian.
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